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2010 Jayne Stoyles

Jayne Stoyles

Jayne Stoyles d’Ottawa a été nommée lauréate de l’édition 2010 du Prix Tarnopolsky des droits de la personne, en considération de ses contributions remarquables au domaine des droits de la personne, tant sur le plan canadien que sur le plan international.

« Toutes les qualités et toutes les contributions que le Prix Tarnopolsky cherche à récompenser et à marquer trouvent une illustration en Jayne. Elle apporte une vision, une énergie et des capacités de leadership extraordinaires au travail de renforcement de la protection universelle des droits de la personne, qui comprend l’amélioration des lois, politiques et pratiques canadiennes qui ont rapport à la justice internationale », a déclaré Paul D. K. Fraser, c.r., ancien-président de la CIJ-Canada.

En tant que directrice générale du Centre canadien pour la justice internationale (CCJI), un organisme à but non lucratif, la contribution de Jayne aura été et continue à être son approche novatrice au travail qui consiste en veiller à ce que les tribunaux du Canada et d’ailleurs soient saisis des causes d’auteurs présumés de crimes contre les droits de la personne, et à aider les survivants d’atrocités à se prévaloir des mesures de réparation prévues par la loi.

Le CCJI a mis sur pied un conseil honoraire très en vue qui compte parmi ses membres Louise Arbour, Philippe Kirsch et Lloyd Axworthy; a créé un réseau national d’experts bénévoles; a formé des agences qui offrent des services d’établissement dans l’ensemble du Canada; a coordonné divers projets de recherche juridique; a organisé des conférences sur la justice internationale et y a participé; a dressé des dossiers de causes de torture et d’autres atrocités qui pourront être entendues au Canada ou ailleurs; et a élaboré le texte d’un projet de loi devant le Parlement, qui porte sur la réforme du droit canadien en matière d’immunité des États.

Me Stoyles a obtenu un diplôme en droit de l’Université Queen’s en 1996 et a été admise au Barreau de l’Ontario en 1997. Au cours des deux années suivantes, elle a été coordonnatrice des programmes internationaux pour la Croix-Rouge canadienne.

En 1999, Me Stoyles est devenue directrice de la Coalition pour la Cour pénale internationale (CCPI), une organisation non gouvernementale, alors que le projet visant la création d’une telle cour n’était qu’à peine amorcé. Le réseau d’organisations membres et d’experts coordonné par l’équipe internationale qu’elle dirigeait, a réussi à obtenir les 60 ratifications nécessaires pour la création de la Cour, ainsi qu’à mener à bien les négociations au sein de l’Organisation des Nations Unies quant aux modalités du fonctionnement de cette Cour.

Pendant cinq ans, Me Stoyles a été conseillère principale auprès de l’Institute for Global Policy, en matière de droit international des droits de la personne et de droit pénal, de prévention des conflits et de réforme des Nations Unies. Elle a également fait partie du Comité coordonnateur canadien pour la consolidation de la paix, en tant que membre fondatrice.

Me Stoyles a prononcé l’allocution Tarnopolsky dans le cadre de la réunion annuelle de la CIJ-Canada, le 16 août 2010.